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12 000 armes illégales saisies en Espagne

Que peut-on faire avec 12 000 armes de guerre ?

Avec 10000 fusils d’assaut on peut équiper intégralement la moitié de l’infanterie française actuelle, ou la moitié de l’infanterie espagnole qui, en comptant les Canaries, Ceuta, Melilla, les Baléares et les forces spéciales aligne 33 bataillons soit moins de 20000 fantassins sur les 50000 soldats (encadrement non inclus) de l’armée espagnole. Car les pilotes de chars, d’hélicoptères et d’engins polyvalents du génie, de même que les servants de canons d’artillerie, les opérateurs de transmissions et les chauffeurs de camions portent plutôt un pistolet d’auto-défense qu’un fusil d’assaut, comme les officiers et la plupart des sous-officiers.

Ce petit aperçu devrait donner une certaine importance à la saisie par la police espagnole, le 12 janvier, d’un nombre estimé initialement à 8000 puis révisé aujourd’hui à 12000 armes de guerre, sur quatre sites à Olot, Liendo, Galdácano et Guecho. Il s’agissait essentiellement d’armes achetées à des armées régulières (pas uniquement espagnole) après neutralisation officielle, puis remises en état de fonctionnement, comme les armes qui ont servi à l’attaque contre Charlie Hebdo. S’agissant de milliers d’armes on ne peut pas parler d’ateliers clandestins artisanaux mais de petites usines d’armement. Les stocks saisis ayant été estimés, hors armes antiaériennes, à plus de seize millions d’euros, il ne s’agit évidemment pas de pistolets, et les armées européennes ayant cessé de déclasser des fusils semi-automatiques depuis plusieurs décennies il s’agit certainement de fusils d’assaut, dont les marques citées ne concernent pas seulement l’Espagne.

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