Le projet de Loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi), qui doit donner un coup de fouet à la modernisation des outils de sécurité, est présenté, ce mercredi, en Conseil des ministres. Un projet de loi qui est, bien sûr, suspendu à la réélection d’Emmanuel Macron.
DotĂ© de moyens financiers consĂ©quents – 15 milliards d’euros supplĂ©mentaires sur cinq ans pour le budget du ministère de l’IntĂ©rieur -, ce texte est suspendu Ă la rĂ©Ă©lection d’Emmanuel Macron car il ne pourra pas ĂŞtre votĂ© par le Parlement avant le scrutin.
Cependant, les principaux syndicats de policiers n’ont que peu d’inquiétude sur son avenir, même au regard de la dégradation de la situation économique accélérée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
« Un texte nécessaire pour affronter les défis de demain »
« Je n’ai aucune crainte. Tout le monde attend ce signal fort », a affirmé Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance. « L’essentiel de l’effort financier porte sur les moyens. Or, il y avait un retard énorme. Il s’agit d’un électrochoc nécessaire pour moderniser la police », a lancé Grégory Joron, d’Unité SGP police FO. « Je n’ai pas trop d’inquiétude. Tout ce qui touche au régalien sera renforcé. Le texte est nécessaire pour affronter les défis de demain », a, pour sa part, indiqué Patrice Ribeiro, de Synergie Officiers.
Durant tout le quinquennat, les oppositions ont critiqué, pour des raisons différentes, l’action d’Emmanuel Macron en matière de sécurité. Une action jugée laxiste par les uns, brutale par les autres.
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