La DGSI a listé 150 quartiers sous l’emprise de l’islam radical
Le 5 janvier, après l’attentat de Villejuif, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a adressé un télégramme aux préfets pour leur demander de réunir les GED (groupes d’évaluation départementaux). La DGSI vient de cartographier les quelque 150 quartiers « tenus » selon elle par les islamistes : un document classé secret-défense, qui n’a pas été divulgué, à l’exception de l’Intérieur, même aux ministres intéressés. Lesquels se voient présenter le document oralement par un fonctionnaire assermenté, tant le sujet est sensible…
Outre les banlieues de Paris, Lyon et Marseille, depuis longtemps touchĂ©es par le phĂ©nomène, y figurent plusieurs citĂ©s du Nord : entre autres Maubeuge, oĂą l’Union des dĂ©mocrates musulmans français (UDMF) a atteint 40% dans un bureau de vote et oĂą « la situation est alarmante » ; l’agglomĂ©ration de Denin ; ou encore Roubaix, oĂą, « bien qu’historique, la situation prend des proportions inquiĂ©tantes », selon un prĂ©fet. Mais aussi des zones plus inattendues, comme en Haute-ÂSavoie ou dans l’Ain, Ă Annemasse, Bourg-en-Bresse, Oyonnax ou Bourgoin-Jallieu. Encore plus surprenante, « l’apparition de microterritoires qui se salafisent dans des zones improbables », poursuit ce prĂ©fet, comme Nogent-le-Rotrou, en Eure-et-Loir.
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