Ils étaient une cinquantaine, avec le collectif de défense des sans-papiers de Vitry, et les syndicats SUD-PTT, mobilisés ce mardi pour obtenir des papiers.
Ils se lèvent en plein milieu de la nuit, traversent pour certains l’Ile-de-France, marchent vingt minutes depuis la gare Pompadour avant d’arriver Ă l’agence Chronopost d’Alfortville (Val-de-Marne). LĂ , dans cet entrepĂ´t, ces intĂ©rimaires, originaires du Mali, du SĂ©nĂ©gal, de GuinĂ©e, de Mauritanie… dĂ©chargent les camions et trient les colis, de 3 heures du matin Ă 7 h 30. Leur quotidien depuis des mois, pour certains, quinze jours pour d’autres. Tous sont sans-papiers. Ce mardi, ils ont dit stop et se sont mis en grève, pour obtenir leur rĂ©gularisation, avec le soutien du collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry et les syndicats SUD-PTT et Solidaires. (…)
« Le chef sait que nous n’avons pas de papiers. Si on ne veut pas travailler, si on est malade, c’est dehors », raconte Mamadou. « On est les nouveaux esclaves », souffle ce collègue, un gilet vert sur le dos.
Source :Â leparisien.fr
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