Le scénario était bien huilé. À la Saint-Sylvestre, comme d’habitude, « des violences » (on ne dit jamais de qui) émaillent la France. À Champigny, dans une « banlieue » (avec toute la commisération que les médias officiels attachent à ce mot), « cinq ou six personnes » décident d’agresser Laurie, une policière. Un gentil maghrébin, Ali Madini, plus français que vous et moi, arrive et met courageusement les agresseurs anonymes en fuite.
Telle est l’histoire que les médias officiels ont tenté de faire croire au public après le dernier réveillon. Si vous lisez Suavelos, vous savez probablement que cette histoire est une fabrication à plus d’un titre. Quand des noirs et des arabes commettent des violences, ce qui arrive tous les jours et souvent contre des français de souche, les médias n’en parlent pas ou font l’omerta sur l’identité des agresseurs. Par contre, quand il est possible de promouvoir un français de papier, là, on ne se prive pas :
Quand 5 ou 6 afro-maghrébins décident de fracasser une femme blanche, policière de surcroît, les médias taisent totalement ce qu’il y a de plus important dans l’événement. Le rôle du gentil arabe Ali, qui avec ses sourcils épais aurait sauvé une policière professionnelle et formée mais incapable de se débrouiller toute seule, est obscur : le HuffPost, pourtant très représentatif du système, ne s’engage pas trop et décrit Ali Madini comme un simple « témoin de l’agression ». BFMTV parle de lui comme l’un des « sauveurs » de la jeune femme et l’interviewe complaisamment.
Un peu plus loin dans le paysage médiatique, Inégalité & Soumission promeut la diversité en présentant un Bassem Braiki et un Patrice Quarteron comme de nobles patriotes soutenant la victime d’une violence sans origine. Malins, les rédacteurs en chef d’ER évitent de trop mentionner le « musulman patriote », peut-être pour tenter de noyer leur ligne. Cependant, leur promotion éhontée d’un Bassem qui pourtant s’est plusieurs fois vanté d’avoir bolossé des blancs et appelait au meurtre d’une beurette ne trompe pas. BFM avait aussi promu Bassem un peu plus tôt.
De BFM à ER, il n’y a qu’un pas. Les deux font la même promotion des anti-blancs, et disent la même chose des jeunes Blancs conscients, qu’ils traitent de « suprémacistes« . Et Ali Alain Soral n’a aucun mal à reprendre des images comme celles de BFM dans ses entretiens « dissidents » puisqu’elles disent la même chose que lui.
Invité partout à la télé, le musulman patriote, sauveur de policières et gendre idéal pour bâtardiser votre lignée, a vite commencé à montrer un visage plus familier. Chez Bourdin, qui comme Alain Soral veut faire censurer Fdesouche, Ali Madini est en effet revenu sur son témoignage d’à peine quelques jours plus tôt. Lui qui avait dit que « la soirée a dégénéré » (toute seule, sans afro-maghrébins violents et envahissants, juste comme ça par magie) et que ses frères agresseurs s’étaient comportés « comme des animaux » a préféré accuser les policiers d’avoir tout provoqué.
«Les policiers sont arrivés sans parler avec nous, directement des coups de gazeuse (…) Les peines plancher ne changeraient rien, il faut d’abord moins d’agression de la part des policiers (…) C’est eux qui nous ont agressés hier avec des coups de flashball et de gazeuse. Je suis un peu en colère contre eux.». Une intervention qui a créé un malaise sur le plateau. (Le 3 janvier)
La façade tenait mal. Peut-être pas suffisamment briefé par les journalistes, le héros immigré du jour a vite oublié la jeune Blanche qu’il est censé avoir sauvé pour reprendre la réelle mentalité des siens. Nou on na rioun fé, tout est de la faute des blancs, du racisme (c’est-à-dire des blancs), de la police et du siounisme !
Un mois après seulement, la façade s’écroule : le gentil Ali est arrêté, en compagnie de plusieurs congénères, avec 40 grammes de cocaïne sur lui. Bien entendu, pour rester sur la même ligne éditoriale, le système fait entendre via Le Parisien que les racailles ont « une échelle de valeurs », que certaines jugées pour un énième délit et qui sont probablement les frères ou les cousins des agresseurs du 31 « s’indignent sincèrement de qui s’est passé » cette nuit-là, et que « après tout, [Ali Madini] est resté très correct quand il a été interpellé lundi soir ».
Non, ce racailleux n’est pas plus gentil ou civilisé ou patriote ou je ne sais quoi que ses cousins qui voulaient prendre l’arme de Laurie, blanche, « la vingtaine à peine », pour la tuer avec. Non, il n’est pas différent : il est issu du même sang, de la même culture, appartient à la même communauté, fait la même chose que ses frères et participe au même grand remplacement.
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