Les nouveaux arrivants hautement qualifiés ne sont pas si hautement qualifiés…
Au départ, l’Allemagne s’était enthousiasmée pour cet afflux d’arrivants, et la perspective qu’ils allaient résoudre le problème de pénurie de main d’œuvre et celui du vieillissement de la population que connait le pays. Mais cet espoir s’est rapidement évanoui : car si les premiers réfugiés à arriver avaient plutôt le profil d’ingénieurs ou de médecins, ils ont été rapidement suivis par des masses de migrants non qualifiés, qui ne parlent pas l’allemand.
Aujourd’hui, 484 000 réfugiés sont en recherche d’emploi, contre 322 000 l’année dernière, soit une hausse de 50 %.
L’Allemagne a plus de 1 million d’emplois à pourvoir, mais 5 sur 6 d’entre eux nécessitent des compétences particulières. Parmi les demandeurs d’asile, seulement un sur trois aurait reçu une formation professionnelle, selon les chiffres de l’Institut pour la recherche sur l’emploi (Institut für Arbeitsmarkt- und Berufsforschung, IAB). En outre, la langue est une barrière importante.
Le dernier rapport de l’IAB indique que seulement 17% des réfugiés ont un emploi.
La Belgique
Les chiffres dans notre pays, qui a accueilli beaucoup moins de réfugiés que l’Allemagne, sont encore pires. À peine 3,5 % des 57.000 réfugiés qui sont arrivés en Belgique l’année dernière occupent maintenant un emploi. Mais on ignore s’il s’agit d’un emploi stable. C’est la conclusion d’un rapport publié récemment par le think tank Itinera.
Express via Les Observateurs.ch
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