Les femmes réfugiées en Allemagne travaillent à peine et l’intégration est donc très difficile, selon une nouvelle étude de l’Institut de l’économie mondiale (IfW).
Le marché du travail est considéré comme le domaine le plus important pour s’intégrer et une grande majorité de réfugiés restent au chômage. Près de la moitié des hommes réfugiés se rendent au travail, mais pour les femmes, ce chiffre est nettement inférieur à 11,5%.
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Les femmes sont également peu qualifiées, la recherche IfW indique qu’elles prennent moins de cours d’allemand, ce qui réduit leurs possibilités d’emploi. En outre, les réfugiés musulmans en tant que groupe se concentrent sur les rôles traditionnels et ne sont pas «orientés vers le travail».
L’étude montre les problèmes du regroupement familial : lorsque les femmes viennent rejoindre leurs hommes en Allemagne, elles ont très peu de perspectives pour trouver du travail et, par conséquent, vivent séparées.
Le sociologue Ruud Koopmans a déjà montré dans son étude «Assimilation ou Multiculturalisme» que les modèles traditionnels et la participation relativement faible des femmes musulmanes à l’emploi rendent l’adaptation des familles à la société occidentale beaucoup plus difficile.
Source : Voice of Europe
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