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#Allemagne 🇩🇪 Les gangs libanais font la loi : braquages, rackets, vols, trafics de drogue, meurtres…

Avec une stratégie de tolérance zéro, le ministre de l’Intérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Herbert Reul veut prendre des mesures contre les gangs criminels dans la région de la Ruhr pour éviter les zones de non droit dans des villes comme Essen, Duisburg et Gelsenkirchen. Un grand défi, car l’influence des familles ne cesse de croître. Analyse.

Essen, jeudi 21 heures: des colonnes de police foncent avec leurs gyrophares bleus vers le nord du centre-ville. Accompagnés par des employés municipaux du secteur public, des enquêteurs fiscaux et douaniers, ils contrôlent jusque tard dans la nuit 100 entreprises commerciales, des bars à narguilé, des stands de nourriture orientale, des salles de jeux et des bureaux de paris.

Le raid est dirigé contre des gangs familiaux libanais, qui représentent désormais un pouvoir dans la région de la Ruhr dans le milieu criminel. Braquage, vol, agression, menace, racket, trafic de drogue, arme à feu illicite jusqu’au meurtre – la liste est longue. Dans certains quartiers comme à Duisburg-Marxloh ou Laar, dans plusieurs quartiers de Gelsenkirchen, au nord de Dortmund ou au nord d’Essen, les gangs contrôlent des rues entières.

Les critiques ont parlé de No-Go-Zones dans lesquelles la police ne s’aventure pas. Récemment, le nouveau ministre fédéral de la Santé de la CDU, Jens Spahn, a dénoncé les zones de non droit dans la Ruhr. Son collègue de parti, Herbert Reul, a aussitôt répliqué: « La sécurité intérieure ne s’améliore pas avec des interviews et des slogans ».

La plupart des gangs soi-disant libanais sont des Kurdes de l’Anatolie du Sud-est turc. (…)

Source : Focus.de traduction Les Observateurs.ch


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