Après la fermeture des ports italiens aux débarquements des « migrants » il y a un mois environ, les navires des ONG qui opéraient entre la Libye et la Sicile reprennent la mer. L’Open Arms (littéralement, le « bras ouverts »…) débarque déjà en Espagne sa centaine d’africains : 87 « réfugiés » dont 75 adultes et 12 « mineurs », sans aucune femme. Tous étant originaires du Soudan, sauf un Gambien, un Égyptien… et un Syrien.
Pendant ce temps, le désormais célèbre Aquarius, géré par Médecins Sans Frontières et SOS Méditerranée, repart de France après un mois d’escale à Marseille.
Mais cette fois-ci, toute cette flottille d’aides aux passeurs et autres « réfugiés » est confrontée à bien plus grave que la simple fermeture des ports italiens.
En effet, comme le signale le quotidien italien Il Giornale, les autorités libyennes ont lancé un avertissement spécifique aux ONG qui se préparent à reprendre les opérations de transbordement de migrants : « nous avertissons ces organisations que nous appliquerons la loi à leurs tentatives d’entrer dans les eaux territoriales libyennes qui représentent une ligne rouge« . Puis ils menacent : « nous réagirons comme s’il s’agissait d’une attaque contre l’État libyen ».
Un changement d’attitude radical, sans doute dû à la politique de Salvini. Une aide italienne décrétée le lundi 6 août prévoit de livrer aux garde-côtes libyens dix zodiaques patrouilleurs et deux navires pour lutter contre l’immigration illégale en Méditerranée.
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