Samedi 10 mars à Argenteuil (Val-d’Oise), peu avant 15 heures, un individu de 19 ans conduisant sans permis a fui un contrôle de police. Rattrapé plus tard et bloqué dans une rue, il a choisi de foncer sur une adjointe de sécurité et de la percuter avec son véhicule.
La jeune femme de 29 ans, blessée à la hanche et projetée au sol, a fait usage de son arme. Elle a tiré une cartouche, touchant le délinquant au bras et à l’épaule, rapporte Le Figaro.
La policière et le voyou ont été hospitalisés.
L’avocat du conducteur, Ouadie Elhamamouchi, conteste cette version en s’appuyant sur le récit de témoins qui n’ont pas été entendus par les policiers. Selon ces témoins, « la voiture était immobilisée, un policier a brisé la vitre et un policier a tiré sans sommation ». Heureusement pour la jeune femme, son intégrité physique de l’ADS étant menacée selon la source policière, il s’agissait d’une situation de « légitime défense classique ».
Une affaire qui illustre une fois de plus la réalité tribale des quartiers racialement sinistrés : les policiers ont toujours tort, les « frères » du quartier ont toujours raison. Même si les « témoins » n’ont absolument rien vu. Pour la policière, c’est sa carrière et des années de sa vie qui sont en jeu. Par chance pour cette fois, les honteuses accusations comme quoi la policier aurait tiré pour le plaisir sur le délinquant, ne risquent pas a priori d’être retenues.
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