Tout d’abord, sur ce sujet, toujours garder à l’esprit que les deux tiers des morts par armes aux États-Unis sont des suicides, donc sans aucun rapport avec la détention d’arme, vu que personne n’a réussi à prouver que posséder une arme à feu donne envie de se faire sauter la cervelle. Maintenant, 2 tabous dont on ne parle jamais : la réalité ethnique de la criminalité aux USA, et la non-criminalité des femmes qui pourtant pâtissent des mêmes interdictions que les hommes.
Qu’est-ce qu’il y a de si différent entre les grandes villes criminelles et le reste du pays ? Le mot tabou.
L’implacable majorité des crimes par arme à feu sont commis par des gangs dans les quartiers économiquement et racialement sinistrés. L’implacable majorité des mass shootings (à partir de 3 blessés ou tués) sont en fait des règlements de compte entre bandes rivales, le tout avec des armes détenues illégalement, et sans port d’arme.
Si on enlève ces 5 grandes villes (Chicago, Détroit, Washington DC, St Louis, La Nouvelle Orléans) qui ont dans lois anti-arme particulièrement strictes, on supprime la majorité des crimes aux États-Unis. CNN a même reconnu récemment qu’en Géorgie, la ville américaine qui oblige ses habitants à posséder des armes à feu a eu seulement 1 meurtre en 6 ans.
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[bg_collapse view= »button-red » color= »#ffffff » icon= »arrow » expand_text= »Image 2 : la propagande VS la réalité raciale de la criminalité » collapse_text= »Refermer » ]
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Ceux qui analysent la criminalité par arme à feu aux États-Unis sans se soucier du marché de la drogue et de la présence de cartels sud-américains et de gangs ethniques sur le territoire seront forcément à côté de la plaque.
Même le Far West est un mythe où on se focalise sur la vie de quelques bandits célèbres dans tout un continent de fermiers et d’aventuriers paisibles et tous armés. La vérité est que la criminalité par arme à feu a même dégringolé depuis les années 80, et que ça coïncide avec le rétablissement du port d’arme dans de nombreux États.
Des hommes tuent ? Limitons les droits des femmes !
Les armes à feu ne sont pas le problème, tout dépend des mains qui les portent : or les hors-la-loi ne respectant pas les lois, vous ne pouvez interdire qu’aux citoyens honnêtes de posséder ou de porter des armes à feu, lorsque vous faites passer une loi anti-arme.
Combien de femmes sont responsables de tueries de masse ou de braquage à mains armées ? Et pourtant, une Américaine sur 5, soit environ 30 millions de femmes, possède au moins une arme à feu.
Restreindre l’accès aux armes à feu est misogyne : c’est empêcher les femmes, plus faibles physiquement, de pouvoir rivaliser avec leurs agresseurs. Les femmes ne posent aucun problème et plusieurs d’entre elles ont même arrêté des tueries de masse, quand de nombreuses autres se sont défendues contre des braqueurs drogués.
Que 200 000 femmes américaines se défendent chaque année contre une agression sexuelle (étude de Kleck et Gertz), ça ne fait visiblement ni chaud ni froid aux anti-armes totalitaristes. Il est bon ton dans la société de compliquer voire d’interdire l’accès aux armes en asseyant ainsi la domination physique du plus costaud. Dans ce retour artificiel à la préhistoire de la sécurité féminine, les femmes sont censées hocher de la tête et se taire en partant du principe que le camp du Bien veut le meilleur pour elles.
Dans une société où les armes à feu sont difficiles d’accès, que ce soit pour le port ou la détention, les femmes sont les premières victimes : se sentant peu légitimes, timides, et comptant généralement sur les hommes de leur entourage pour les initier au tir.
Les meurtres sont commis dans leur extrême majorité par des hommes (et avec des armes illégalement détenues). Pourquoi on devrait limiter le droit élémentaire des femmes à se défendre, sous prétexte que certains hommes (qui se procurent des armes sans respecter la loi) sont des tueurs ou des gangsters ?
Essayez de poser cette question aux hommes les plus gauchistes, les plus « féministes », et vous verrez qu’il n’y a plus aucun gauchiste « féministe » quand il s’agit d’accepter qu’une femme porte une arme. Fragile masculinity and outstanding misogyny.
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