Le jury du Miss Grand internationale avait dit en 2016 à la jeune femme de 20 ans qu’elle avait « de trop larges épaules » et que si elle maigrissait, elle serait plus aimée du public. Ils ont aussi ajouté qu’elle était « trop grosse ».
Arna Yr Jonsdottir a donc quitté le concours en disant qu’ils ne la méritaient pas et que dans son pays, en Islande, son corps était considéré comme étant parfait et que rien ne pourrait la faire changer d’avis. Elle a spécifié qu’ils ne méritaient pas son corps, son visage ou sa personnalité lors de ce concours. Arna a donc plié bagage et est repartie dans son pays natal.
La vérité, c’est qu’Arna n’est absolument pas grosse. Elle a un corps athlétique qui n’a pas plu à ceux qui veulent présenter la beauté blanche uniquement dans la maigreur. Ce que les concours de beauté véhiculent, c’est que les femmes blanches sont belles mais superficielles : c’est juste des barbies informes, belles de visage mais pas de corps.
Les filles athlétiques comme Arna embarrassent ces jury : leur pire cauchemar sont les femmes dans le style de Lagertha (l’actrice Katheryn Winnick étant ceinture noire de plusieurs sports de combat). Une blanche à la fois très belle, et forte physiquement, peu importe la discipline, il n’y a rien de plus subversif et plus « white power ». C’est limite raciste de mettre des femmes qui fassent autant rêver, c’est contraire à ceux qui veulent nous faire croire que l’Européen doit s’éteindre dans le métissage. Se « colorer ».
Les concours de miss sont sans doute faits pour exposer les blanches les plus maigres afin de véhiculer l’idée que les Européennes sont des femmes stériles et fragiles, hautaines et sèches.
Jugez par vous-même : vous la trouvez « trop grosse » ?
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.