Une demi-heure avant de pénétrer dans la basilique pour son djihad express, Brahim Aouissaoui, 21 ans, contacte par FaceTime l’un de ses deux frères aînés, Nassime, en Tunisie. Ce dernier nous raconte : « Il m’a montré les toilettes de la gare de Nice, où il venait de se laver et de se changer, en me disant : “Regarde ! C’est bien plus propre que nos douches en Tunisie !” Puis il est sorti de la gare en se filmant devant. » Brahim Aouissaoui raccroche. Par les petites rues, la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption est à dix minutes de marche. La veille au soir, le mercredi 28 octobre, c’est sa mère, Gamra, qu’il a contactée. Son fils lui a expliqué qu’il était bien arrivé à Nice, qu’il n’avait pas encore trouvé d’endroit où dormir mais qu’elle ne devait pas s’inquiéter : « Je suis heureux d’être là ! Je me débrouillerai… J’ai rencontré un Tunisien dans un café qui m’a conseillé de me réfugier pour cette nuit dans la cage d’escalier d’un immeuble. »
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