La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête sur l’homme qui a forcé samedi soir l’un des contrôles de sécurité de la tour Eiffel et sorti un couteau en criant «Allah Akbar».
L’enquête est ouverte pour «association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteinte aux personnes» et «tentatives d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique», a-il précisé. En garde à vue, l’homme a affirmé «qu’il voulait commettre un attentat contre un militaire et était en lien avec un membre du groupe djihadiste Etat islamique qui l’aurait encouragé à passer à l’acte», selon une source proche de l’enquête.
Les faits ont eu lieu vers 23h30: l’homme a franchi un premier portique de sécurité du monument en bousculant un agent de sécurité d’un coup d’épaule. Puis il a sorti un couteau en criant ‘Allah Akbar’, a dit une source proche de l’enquête à l’AFP. «Des militaires de l’opération Sentinelle lui ont alors ordonné de poser son couteau à terre. Il l’a posé sans opposer de résistance et a été immédiatement interpellé», a poursuivi la source.
«Il s’agit du profil de quelqu’un qui a des antécédents psychiatriques et qui est sorti d’un antenne de psychiatrie fin juillet», selon la source proche de l’enquête. Selon les premiers éléments, il est né en août 1998 en Mauritanie mais a la nationalité française et se serait récemment radicalisé.
Après l’incident, «les forces de police présentes sur place ont procédé à une vérification complète du site et ont demandé son évacuation vers 00h30», soit un quart d’heure avant l’heure habituelle, a indiqué la Société d’exploitation de la tour Eiffel.
Dimanche matin, la tour Eiffel a rouvert ses portes «normalement» à 09h00.
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