Il ressort de l’analyse du financement des attentats de Paris et de Bruxelles que « si Daech a apporté un soutien financier, la plus grande partie du financement des cellules s’est déroulée de manière autonome« , est-il noté dans le rapport annuel de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), rapporte mercredi La Libre Belgique. Le financement extérieur étant sans doute marginal, les personnes impliquées semblent avoir utilisé des sources de financement et des techniques sans stratégie claire et parfois même sans sembler se soucier d’une possible détection.
Une partie importante des revenus transitant par les comptes en banque des personnes impliquées dans les attentats provenait de salaires, d’allocations de chômage ou d’autres allocations sociales. Des versements en espèces occasionnels ont aussi été observés, correspondant probablement aux revenus des activités illicites (stupéfiants, vols et recel), pour lesquelles certains étaient connus de la justice.
Il est difficile d’obtenir une image claire du financement des attentats car les auteurs faisaient un usage intensif d’argent cash, ressort-il aussi de l’analyse. Des applications et des systèmes de paiement comme Paypal ont également été fréquemment utilisés, ainsi que des cartes de débit prépayées, « probablement (…) parce qu’elles sont octroyées sans examen de solvabilité du client, ce qui n’est pas le cas des cartes de crédit classiques« .
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