Deux semaines après la mort du jeune Dalil (23 ans), dĂ©cĂ©dĂ© de ses blessures Ă la suite d’un lynchage collectif, il s’avère aujourd’hui que les agresseurs n’avaient pas reconnu leur propre « ami »…
Dans un quartier sombre, privĂ© d’Ă©clairage public depuis l’incendie de deux armoires Ă©lectriques, les bagarres se succèdent Ă divers endroits, les coups pleuvent et la haine aveugle se dĂ©chaĂ®ne dans les deux camps.
Au mauvais endroit…Â
C’est Ă ce moment que Dalil se retrouve involontairement mĂŞlĂ© au règlement de comptes. Le jeune homme est en train de se balader dans l’obscuritĂ© quand il tombe nez Ă nez avec une bande. Sans aucune discussion prĂ©alable, il est immĂ©diatement tabassĂ© par quelques individus: « Un vĂ©ritable lynchage », selon une source proche de l’enquĂŞte. Coups de pied, coups de poing, coups de batte de baseball et deux coups de couteau: Dalil est laissĂ© pour mort sur les lieux. Il dĂ©cèdera le lendemain de ses blessures.
Un « ami » parmi ses bourreaux
Ironie du sort, il s’avère que ses agresseurs le connaissaient et l’un d’eux Ă©tait mĂŞme un « ami ». Ils ne l’avaient pas reconnu dans la pĂ©nombre et pensaient corriger un adversaire » de la citĂ© rivale. L’un d’eux aurait mĂŞme participĂ© Ă un repas organisĂ© par la famille de la victime avant de se rendre au commissariat, pris de remords, pour se dĂ©noncer et relater les faits.
Source : 7sur7.be
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