La Ministre fĂ©dĂ©rale des Femmes, Juliane Bogner-StrauĂź et la Ministre de l’IntĂ©gration Karin Kneissl ont organisĂ© une confĂ©rence de presse, le 17 janvier 2019, sur le thème de la « Violence et [de la] protection des victimes » (…)
« Depuis l’immigration de 2015, les femmes ne peuvent plus se déplacer dans l’espace public, quelque que soit l’heure du jour ou de la nuit, dans les mêmes conditions de sécurité qu’avant cette date. Le sentiment subjectif d’insécurité est désormais devenu un fait tangible. Nous vivons au milieu d’une vague de violence contre les femmes sans précédent comme nous l’indique la progression des statistiques en la matière, entre 2014 et 2018. »
Et de poursuivre : « J’ai personnellement mis en garde dans plusieurs textes et livres depuis 2015, lorsque j’étais encore une experte du monde arabe. Et c’est un fait que sans la crise migratoire de l’été 2015, nous n’aurions pas cette forme de violence contre les femmes. (…) Cela tient à l’image complètement différente de la femme. C’est une socialisation complètement différente. Il s’agit simplement d’une approche fondamentalement différente des valeurs. (…) En Autriche, l’Etat a le monopole de l’usage de la force, ce n’est pas le frère, le père, par exemple, qui châtie la sœur, la fille, ou même la femme. »
Source :Â Tichys Einblick
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