Le genre d’information qui fait comprendre la fascination que certains catholiques ont pour les musulmans et leurs haines vigoureuses. Interdire un carnaval pour « rétablir l’ordre moral », de la même façon que les SJW font interdire les blackfaces du carnaval de Dunkerque.
Initialement prévue le 2 juin à l’île Maurice, la 13e édition de la Gay pride a finalement été annulée après que des manifestants, pour la plupart de confession musulmane, ont scandé des slogans hostiles à la communauté LGBT.
Des centaines de personnes ont manifesté le 2 juin à Port-Louis, capitale de l’île Maurice, contre la tenue de la 13e édition de la Gay pride, appelée également Marche des fiertés. «Dites non aux LGBT, l’homosexualité c’est la bestialité», ou encore «LGBT attire malédiction Bondieu» : tels étaient les slogans brandis par certains d’entre eux pour marquer leur opposition à cet événement.
Sur Twitter, l’association L’Amicale des jeunes du refuge a diffusé plusieurs vidéos de l’événement montrant des manifestants de confession musulmane crier «Allah Akbar». On remarque notamment sur les images la présence d’un cordon de sécurité mis en place par la police pour éviter des débordements..
Plus de 400 musulmans radicaux sont venus manifester contre la 13e gay pride à l’ile Maurice en hurlant Allah akbar et des slogans haineux.
La marche des fiertés qui avait d’abord été autorisée par le gouvernement a finalement été annulée à cause des contre-manifestants. pic.twitter.com/muEivB0M1h
— L’Amicale des Jeunes du Refuge (@AmicaleRefuge) June 3, 2018
On laisse encore une fois la haine gagner. Ces manifestants n’avaient aucune autorisation et c’est à la gay pride de cesser sa marche. pic.twitter.com/tngp5ANF8x
— L’Amicale des Jeunes du Refuge (@AmicaleRefuge) June 3, 2018
Pauline Verner, porte-parole du Collectif arc-en-ciel à l’origine de l’organisation de la Marche des fiertés, a rapporté à BFMTV avoir reçu plus de 150 menaces de mort. «[Les policiers] nous disaient que si le défilé était maintenu, il y aurait un massacre et qu’il ne fallait pas prendre ces menaces à la légère», explique-t-elle. «L’interdiction de la Marche n’est pas officiellement venue de la police mais nous avons dû nous y résigner», a-t-elle par ailleurs déploré.
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