Ce vendredi après-midi 24 mai, Benoît Hamon s’apprête à prendre le métro pour aller à son dernier meeting, au Couvent des Jacobins, à Rennes, et se marre. « On a bien explosé les fachos, hier. » L’ancien candidat à la présidentielle est content de sa performance lors du dernier débat télévisé, heureux d’avoir « fait tomber les masques » face au candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella :
« Mon but, ce n’est pas de sonner l’alarme, mais de combattre l’extrême droite sur son terrain, de mener la bataille culturelle. C’est peut-être un peu tard dans la campagne, mais il fallait le faire. »
Il espère que ce fait d’arme contre le RN comptera pour les électeurs, lui dont la liste peine à dépasser les 3% dans les sondages. « A gauche, le dernier acte, c’est nous qui l’avons posé », dit-il, « frustré » que les questions de fond n’aient que peu été abordées pendant la campagne. Hamon veut se battre jusqu’à la dernière minute, d’où ce meeting dans sa Bretagne natale.
Devant plus de 450 personnes, le candidat a commencé par revenir sur ce débat :
« J’ai voulu dire ce que nous ressentons vraiment : la pensĂ©e d’extrĂŞme droite a colonisĂ© la campagne, ce sont les thèses de l’extrĂŞme droite qui monopolisent le dĂ©bat. J’ai voulu montrer du doigt Bardella. Tout le monde me disait ’quand mĂŞme il est bon’, on jugeait la performance de ce garçon, au point qu’on en oubliait le projet de cette famille.Â
Source : L’Obs
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