Détenu à la maison d’arrêt d’Osny en 2016, l’homme est jugé ce mardi pour l’agression ultra-violente d’un agent de la maison d’arrêt. Il avait revendiqué son acte au nom de Daech.
Personne n’avait perçu sa froide détermination, qu’il avait habilement su dissimuler. Car, même s’il n’était pas réputé commode, Bilal Taghi était plutôt perçu comme un détenu tranquille à la maison d’arrêt d’Osny (Val-d’Oise), où il était incarcéré à l’unité dédiée pour prisonniers radicalisés. Le 4 septembre 2016, ce détenu condamné à cinq ans de prison pour avoir vainement tenté de rejoindre la Syrie en 2015 a attaqué deux surveillants à l’aide d’un couteau artisanal, blessant l’un d’entre eux au cou.
« Cela faisait quelques jours que je pensais à tuer un surveillant quel qu’il soit », revendique-t-il d’emblée en garde à vue, expliquant avoir voulu frapper un représentant de l’Etat français au nom de Daech.
(…) Cette agression a en tout cas donné un coup fatal à l’expérimentation des unités dédiées en détention telle qu’elle était alors menée. En octobre 2016, le garde des Sceaux de l’époque Jean-Jacques Urvoas annonçait leur suppression au profit des quartiers d’évaluation de la radicalisation.
Le Parisienbvia fdesouche
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.