Surnommé « Kunti », cet ancien chef de faction, interpellé mardi, serait responsable d’actes de torture et même de cannibalisme au Liberia dans les années 1990.
Les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides et crimes de guerre ont interpellé mardi à Bobigny (Seine-Saint-Denis) un ex-chef de faction soupçonné d’être impliqué dans la guerre civile ayant déchiré le Liberia dans les années 1990.
Selon le parquet de Paris et la direction de la gendarmerie, ce Libérien naturalisé néerlandais, surnommé « Kunti » K., a été arrêté avec l’appui du GIGN puis mis en examen pour actes de tortures aggravés constitutifs de crimes contre l’humanité. Il a été incarcéré.
L’unité qu’il dirigeait est soupçonnée d’actes de torture, d’utilisation d’enfants soldats, de meurtres, d’esclavage et même de cannibalisme dans des villages du comté du Lofa. Selon une source proche de l’enquête, le suspect s’apprêtait à fuir la France lorsqu’il a été arrêté.
Source :Â Le Parisien
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