La racaille de rue graciée par la racaille de robe. Une voiture légèrement déplacée, incendiée, des pompiers et policiers qui tombent dans un guet-apens, des cocktails molotov qui pleuvent à quelques mètres d’eux à peine. Deux adolescents de quinze ans avaient été interpellés très rapidement et éloignés de la ville. Mais personne n’a été blessé, du moins physiquement.
Ce jeudi, un jeune homme de 23 ans comparaissait devant le tribunal de Brest pour répondre de ces faits. Il a eu chaud, lui aussi, d’une autre façon. Plusieurs éléments l’accablaient. Son empreinte sur une bouteille de bière trouvée le lendemain près du lieu de l’attaque, un chiffon dedans prêt à être enflammé. Mais cette bouteille-là n’a pas été utilisée et puis le prévenu a pu juste la tenir pour boire son contenu. Son entourage ne sait pas qu’il boit de temps en temps de l’alcool ? C’est parce que dans sa famille, on en boit en cachette, par honte, selon sa version.
(…) il a Ă©tĂ© bien en peine d’affirmer qu’il a participĂ© Ă la fabrication des cocktails molotov et d’en avoir lancĂ©. « Et les deux mineurs interpellĂ©s ne l’ont pas mis en cause ».
L’avocat de la défense a ajouté que, selon ces derniers, ce sont des mineurs qui ont commis ces faits, bien que leurs grands frères aient voulu les en dissuader. « Dix personnes ont participé et on tient là le coupable idéal… », a-t-il regretté, demandant la relaxe. Le tribunal l’a suivi. Le prévenu pouvait sourire avec ses copains.
Source : Le Télégramme
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