Lors dâune rĂ©union publique, de nombreux habitants ont exprimĂ© leur inquiĂ©tude lundi soir. Le maire a tentĂ© de les rassurer en annonçant de la vidĂ©oprotection et des patrouilles de police municipale.
- Depuis le 22 janvier, 125 Afghans, Soudanais et Erythréens, ùgés en moyenne de 28 ou 29 ans, occupent une partie des chambres de la résidence qui avait été fermée pour raisons de sécurité par la mairie en juillet 2017.
La prĂ©fĂšte sâest engagĂ©e Ă ne pas en accueillir davantage (…)
« Je demande des statistiques qui prĂ©cisent que quand des migrants arrivent, lâinsĂ©curitĂ© explose », lui a lancĂ© un habitant. « Il nâest pas question de ça mais de savoir comment nous allons gĂ©rer la situation », reprend le maire.
« Ce nâest pas le premier centre que nous gĂ©rons en Seine-et-Marne. Vous nâĂȘtes pas habituĂ©s et ça provoque des fantasmes », a tentĂ© de rassurer Arthur Anane, directeur gĂ©nĂ©ral de la Rose des Vents, chargĂ©e dâaccompagner les migrants Ă Bussy.
Le pÚre Dominique Fontaine a rencontré les migrants. « Ils veulent apprendre le français et se rendre utiles. Ils ont beaucoup de choses à nous apporter. »
Pas convaincant pour une riveraine : « Nos maisons vont ĂȘtre invendables !» «Ils sont trois par chambre, il y en a 125. Ils vont ĂȘtre 375 bientĂŽt !», hurle un habitant.
Source :Â Le Parisien
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