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#Cannes Interpellation de 156 migrants dirigés par des militants d’extrême-gauche

La police a interpellé 156 migrants en gare de Cannes lundi soir. L’agriculteur militant Cédric Herrou, qui les accompagnait pour se rendre à Nice puis à Marseille pour déposer une demande d’asile,a aussi été arrêté, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

«Il y a eu 156 interpellations, en majorité des personnes du Soudan», a indiqué la police à l’AFP. Une centaine ont été emmenées en car à Menton et les autres étaient sous garde policière en gare de Cannes en milieu de soirée, en attente d’être transférés à leur tour.

Le militant de Breil-sur-Roya Cédric Herrou a également été arrêté, pour la sixième fois depuis l’an dernier, selon la même source.

Ces interpellations ont eu lieu deux jours après la venue de José Bové. Le député européen écologiste (EELV) était samedi à Tende, à la frontière franco-italienne et il a lancé un appel au nouveau président de la République Emmanuel Macron pour que la France «accepte d’ouvrir ses frontières» aux «réfugiés».

«La France n’assume pas son rôle d’accueil» et le défenseur des droits Jacques Toubon «le dit aussi», avait déclaré M. Bové, venu soutenir l’association locale Roya Citoyenne et Cédric Herrou qui défendent les migrants venant depuis l’Italie voisine.
Square fermé

Depuis avril, après que le préfet a été condamné pour atteinte grave au droit d’asile envers une famille érythréenne, Roya Citoyenne a pu aider près d’un millier de personnes à entamer des démarches d’asile, en toute légalité.

Les migrants doivent se présenter au guichet du point d’accès au droit d’asile l’association Forum Réfugiés à Nice.

Or, depuis lundi, celui-ci n’enregistre plus que la minorité de demandeurs souhaitant rester dans les Alpes-Maritimes. Ce département est dépourvu de centre d’accueil de première urgence en raison du rejet d’une majorité d’élus locaux.

Une douzaine de migrants sur 200 arrivés à Nice lundi sont allés s’enregistrer, et les autres ont tenté de poursuivre leur route jusqu’à la préfecture suivante, Marseille.

Le Parisien via Notre Quotidien


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