Il menaçait de tuer sa femme, qu’il retenait en otage avec la fille du couple, assurait avoir une ceinture d’explosifs et disait même faire partie de Daesh. Rien que ça. L’homme qui a appelé la police ce mercredi en fin d’après-midi en tenant de tels propos disait être retranché dans l’appartement familial à Courbevoie, dans le quartier Charras. Évidemment, la police s’est déployée en nombre et en force. Mais la prise d’otage s’est révélée être un « swatting », une opération visant à faire déplacer la police pour rien.
Les policiers ont rapidement douté, car lorsqu’ils ont rappelé le numéro du « preneur d’otages », leur interlocuteur, qui se trouvait en province, semblait ne rien comprendre. « On a usurpé son identité », résume un proche de l’affaire.
Prenant néanmoins toutes les précautions, les policiers sont montés jusqu’à l’appartement du 6e étage, d’un immeuble de l’avenue du Parc, où les otages étaient prétendument retenues. Mais à l’intérieur, il n’y avait que l’enfant du couple, une adolescente de 13 ans, aucunement menacée par quiconque. Mais éberluée d’avoir vu la police débarquer chez elle.
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Avant de se déplacer en nombre il fallait envoyer une patrouille. C était plus logique.