Une étude détaille l’objet dont la taille est à la limite d’en faire une naine brune, soit une espèce « d’étoile ratée » car pas assez massive pour provoquer une fusion durable de l’hydrogène.
Son nom à coucher dehors lui va bien, puisque SIMP J01365663+0933473, évolue dans l’espace galactique sans être rattachée à aucune étoile. Une étude publiée dans l’Astrophysical Journal Supplement Series dresse le portrait de cet objet bien particulier classé par les astronomes dans la catégorie des « rogue planets » ou « planètes dévoyées ». Il ne faut bien sûr voir aucun jugement moral dans ce surnom, mais juste cette réalité que cette planète se trouve à la limite de masse la faisant basculer dans la classe des « naines brunes ». Mais qu’est-ce donc?
Une « naine brune » est une sorte d’étoile ratée, un objet spatial pas assez massif pour être une étoile, mais trop pour demeurer dans la catégorie des géantes gazeuses comme Jupiter ou Saturne. Les astronomes admettent que la masse d’une naine brune doit être comprise entre 13 Mj et 75 Mj, soit en langage commun, entre 13 et 75 fois la masse de Jupiter. SIMP J01365663+0933473 équivaut à 12,7 fois la masse de Jupiter. C’est donc un objet à la limite de la planète et de la naine brune qui pose un problème de catégorisation.
Autre particularité de la naine brune, sa gravité n’entraîne pas la fusion de l’hydrogène comme c’est le cas pour les étoiles en général et notre Soleil en particulier. En revanche, la pression est suffisante pour entraîner la fusion du deutérium (un isotope stable de l’hydrogène). Les premières naines brunes ont été découvertes en 1995, bien que leur existence théorique ait été établie depuis les années 60.
Un étonnant champ magnétiquePour la première fois, le champ magnétique d’un tel objet a pu être mesuré. Il fait 200 fois celui de Jupiter. « Cet objet se situe juste à la frontière entre une planète et une naine brune, ou ‘étoile ratée’, et nous réserve des surprises susceptibles de nous aider à comprendre les processus magnétiques des étoiles et des planètes », a déclaré dans un communiqué Melodie Kao, auteure de l’étude et postdoctorante à l’Arizona State University.
Evoluant seule à une vingtaine d’années lumières de notre Terre, en dehors de notre système solaire, SIMP J01365663+0933473 voyage seule depuis près de 200 millions d’années. Sa température de surface est supérieure à 815° Celsius. Pas grand chose comparé aux 5.500° régnant à la surface du Soleil.
Sa détection à l’aide du VLA (Very Large Array, un radiotélescope situé au Nouveau Mexique) a été possible grâce aux ondes radio produites par l’étrange « aurore » qu’elle produit. « Cela signifie que nous disposons d’un nouveau moyen de détecter les exoplanètes, y compris celles qui n’orbitent pas autour d’une étoile parente », s’enthousiasme Gregg Hallinan, coauteur de l’étude et professeur assistant au California Institute of Astronomy.
Source : bfmtv.com
Une « naine brune » est une sorte d’étoile ratée, un objet spatial pas assez massif pour être une étoile, mais trop pour demeurer dans la catégorie des géantes gazeuses comme Jupiter ou Saturne. Les astronomes admettent que la masse d’une naine brune doit être comprise entre 13 Mj et 75 Mj, soit en langage commun, entre 13 et 75 fois la masse de Jupiter. SIMP J01365663+0933473 équivaut à 12,7 fois la masse de Jupiter. C’est donc un objet à la limite de la planète et de la naine brune qui pose un problème de catégorisation.
Autre particularité de la naine brune, sa gravité n’entraîne pas la fusion de l’hydrogène comme c’est le cas pour les étoiles en général et notre Soleil en particulier. En revanche, la pression est suffisante pour entraîner la fusion du deutérium (un isotope stable de l’hydrogène). Les premières naines brunes ont été découvertes en 1995, bien que leur existence théorique ait été établie depuis les années 60.
Un étonnant champ magnétiquePour la première fois, le champ magnétique d’un tel objet a pu être mesuré. Il fait 200 fois celui de Jupiter. « Cet objet se situe juste à la frontière entre une planète et une naine brune, ou ‘étoile ratée’, et nous réserve des surprises susceptibles de nous aider à comprendre les processus magnétiques des étoiles et des planètes », a déclaré dans un communiqué Melodie Kao, auteure de l’étude et postdoctorante à l’Arizona State University.
Evoluant seule à une vingtaine d’années lumières de notre Terre, en dehors de notre système solaire, SIMP J01365663+0933473 voyage seule depuis près de 200 millions d’années. Sa température de surface est supérieure à 815° Celsius. Pas grand chose comparé aux 5.500° régnant à la surface du Soleil.
Sa détection à l’aide du VLA (Very Large Array, un radiotélescope situé au Nouveau Mexique) a été possible grâce aux ondes radio produites par l’étrange « aurore » qu’elle produit. « Cela signifie que nous disposons d’un nouveau moyen de détecter les exoplanètes, y compris celles qui n’orbitent pas autour d’une étoile parente », s’enthousiasme Gregg Hallinan, coauteur de l’étude et professeur assistant au California Institute of Astronomy.
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