Le chanteur américain R. Kelly est accusé par plusieurs parents de retenir leurs filles « dans une secte », d’exercer sur elles une pression psychologique et sexuelle et de leur interdire tout contact avec leurs proches.
J. n’est pas la seule à dénoncer ces pratiques. D’anciens « bébés », comme R. Kelly les appellerait, affirment elles aussi avoir été sous le joug du chanteur aux 60 millions d’albums vendus. Cheryl Mack, Kitti Jones et Asante McGee racontent leur calvaire, sans pouvoir apporter beaucoup de preuves, puisque, selon elles, « Kelly contrôlait leurs téléphones portables et leur utilisation des médias ». Elles affirment par ailleurs que « six femmes vivent dans les propriétés louées par Kelly à Chicago et dans la banlieue d’Atlanta » et qu' »il contrôle tous les aspects de leur vie: leur imposant ce qu’elles doivent manger, porter, quand elles se lavent, quand elles dorment et comment elles s’impliquent dans les rencontres sexuelles qu’il enregistre. »
Quant à la police, ses moyens d’action sont limités. Selon cette dernière, les jeunes filles ont 21 ans c’est-à-dire « l’âge légal pour faire ce qu’elles veulent ». D’ailleurs, toujours selon Buzzfeed, la fille de J., déjà interrogée par les autorités, a affirmé qu’elle allait bien et qu’elle ne voulait plus être dérangée.
En 2008, il s’est retrouvé au tribunal pour avoir eu des relations sexuelles filmées avec une fillette de 13 ans, des faits qui remontaient à 2002. Il ressortira finalement libre du procès après le refus de la victime de reconnaître son identité dans la vidéo.
S’agissant de ces nouvelles accusations, la star n’a pas encore réagi. Son avocate a quant à elle qualifié ces faits de diffamation.
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