Faute de budget nécessaire à leur restauration, différentes communes voient disparaître des monuments d’une valeur inestimable.
Bien sûr, on ne peut pas conserver tous les châteaux de France, surtout s’ils sont proches de la ruine. Mais l’été 2017 s’avère meurtrier pour le petit patrimoine, celui qui n’a pas forcément les faveurs des historiens ou de l’État, celui qu’on aimerait pouvoir toujours garder là, sans avoir les moyens de son entretien.
Mis bout à bout, les exemples de monuments rasés – ou en passe de l’être – dressent une carte de la France abandonnée. Sur fond de suppression progressive de la taxe d’habitation, et donc de recettes pour les collectivités locales, les destructions devraient devenir monnaie courante dans les années qui viennent.
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