La nouvelle population de Clichy n’a pas aimé qu’on leur rappelle les sacrifices que les Français ont fait pour qu’ils vivent en paix aujourd’hui dans une Europe apaisée et prête à les chouchouter : les silhouettes d’hommage aux Clichois morts pour la France ont été mis à terre et piétinées. Cette offense à leur détestation de la France a dû être retirée.
Ce n’est pas la première fois que ça arrive. En mars 2016, le même genre d’hommage avait déjà été saccagé. Combien de cimetières et d’hommages sont ainsi attaqués en France ?
Article du Parisien :
Dégradées, les silhouettes des soldats de la Première Guerre mondiale installées dans les rues de la ville ont finalement dû être regroupées au Pavillon Vendôme et à l’hôtel de ville.
« Dans cette rue a vécu Lucien M., mort pour la France en 1915 à 21 ans ». La silhouette du jeune soldat avait été installée mercredi dernier dans l’une des rues de Clichy. Comme une trentaine d’autres, réparties sur le territoire pour commémorer le centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale. Une volonté de rendre hommage aux 2 391 soldats clichois morts ou disparus entre 1914 et 1918, alors que 9 000 hommes de la ville sont partis au front.
Mais dès leur installation, les silhouettes d’1,60 mètre pourtant fixées au sol ont été vandalisées. Certaines se sont retrouvées couchées sur les trottoirs et piétinées. La ville les a donc finalement réinstallées ce mardi en lieu sûr, au Pavillon Vendôme et devant l’hôtel de ville.
Devoir de mémoire « piétiné »
« Je ne m’explique pas que l’on puisse ainsi piétiner le devoir de mémoire, souffle le maire (LR) Rémi Muzeau. L’objectif est de réhumaniser les poilus, de permettre aux habitants de savoir où ils vivaient, quel âge ils avaient ».
Source : leparisien.fr
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