Mercredi dernier, un différend entre ouvriers a mal tourné à Cogolin. Les deux protagonistes se sont échangé des coups de machette et de couteau en plein milieu du centre-ville
Pour le procureur Stéphanie Félix, on a vécu, mercredi dernier vers 17 heures à Cogolin, « un film à la Tarantino, avec coups de machette et coups de couteau, en pleine ville au milieu de l’après-midi ».
Les faits s’étant déroulés entre ouvriers agricoles clandestins, les gendarmes n’ont guère eu de témoins à interroger.
Les deux protagonistes de cet affrontement à l’arme blanche, tout deux blessés et fraîchement sortis de l’hôpital, sont passés hier en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Draguignan.
« X » se disant Farid Bouasla, né en février 1979 en Algérie, a dit vivre dans une caravane dans la plaine de Grimaud. Il a reçu un coup de machette sur le sommet du crâne. Celui-ci a bien failli lui faire éclater la tête comme une noix de coco, et lui a laissé une cicatrice de 13 cm et une fracture de la voûte externe du crâne.
A ses côtés se trouvait son agresseur, « X » se disant Mohamed Moulagra, né en avril 1980 en Algérie, sans domicile précis. Lui même a reçu du premier une douzaine de coups de couteau, dont trois dans le dos et un dans la région du cœur.
Qu’est-ce qui a motivé cette confrontation? Mystère, mais il y avait sans doute entre eux un contentieux précédent. Contentieux sur lequel, devant la crainte d’un emprisonnement, Mohamed Moulagra était prêt à passer l’éponge devant le tribunal: « Si vous voulez, on s’embrasse et on s’en va. » (…)
Au final, le tribunal a décerné un mandat de dépôt contre les deux adversaires, et condamné Bouasla à dix-huit mois de prison et trois ans d’interdiction dé séjour, et Moulagra à deux ans ferme avec interdiction définitive du territoire.
Source :Â Var Matin
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