La poursuite du miracle pour le chrétien l’emmènera à tout. Au Congo, notamment, où les églises de réveil sont apparues dans les années 80, s’illustre l’une d’entre elles. L’église Louzolo Amour-OPH de Guy Emile Loufoua Cetikouabo. Elle a des pratiques atypiques: “la bièramicine”, une doctrine fondée sur la consommation de la bière. Ses fidèles se comptent par millier à Pointe-noire, la capitale économique du pays.
Dans l‘église Louzolo Amour-OPH, Guy Emile Loufoua Cetikouabo, qui s’est auto-proclamé Dieu vivant sur terre, n’en est pas moins vu par ses fidèles. “Au Congo Brazzaville, nous avons trouvé une personne qui a les trois critères qui ne peuvent appartenir qu’a Dieu lui-même, l’omniprésent, l’omnipotent, l’omniscient. Et cet homme, c’est Guy Emile loufoua Cetikouabo. Il est né sans nombril et c’est un message que nous lançons aux scientifiques”, témoigne Charles Mikoungui Loundou, un de ses lieutenants.
A l’église Louzolo Amour-OPH où Dieu est représenté physiquement par Guy Emile Loufoua Cetikouabo, la bière consommée avec foi guérit tous les maux sans exception allant des maladies dites incurables aux envoûtements.
Ce mélange de bière et de foi appelé “biéramicine” est un médicament placé au centre du culte qui dure neuf heures de temps dédiées à la guérison des âmes et des corps. Gorgées de bière et de louanges émaillent ce culte auquel abondent majoritairement les personnes issues de couches vulnérables.
“Je suis arrivé ici malade, le frère Mikoungui m’a donné une bière, j’ai pris la première gorgée. La seconde, la troisième, je suis rentré en transe, ma tension était régulée. Je confirme que la bièramicine est un médicament. Quand vous la prenez avec foi, vous recouvrez la santé”, confesse, Jean-Jacques Kondi, un miraculé de l’église Louzolo Amour-OPH.
Elle étend progressivement ses tentacules à travers tout le Congo pour le bien-être des alcooliques et pour le bonheur des brasseries locales.
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