Responsables des pires atrocités depuis août 2016 au Kasaï, une région de la République Démocratique du Congo, les milices Kamuina Nsapu se sont une nouvelle fois illustrées par leur barbarie.
Elles ont condamné une femme à être violée en public avant d’être tuée.
Les faits, filmés, se sont déroulés le 8 avril dernier mais viennent seulement d’être rapportés. Ils sont survenus sur la place principale de Luebo, une agglomération de 40.000 habitants.
Sous le regard d’une foule épaisse, on aperçoit la victime nue retenue captive par des rebelles appartenant à la mouvance Kamuina Nsapu. Un chef rebelle lui explique dans un dialecte local qu’elle va être exécutée pour avoir commis un acte de haute trahison.
Il est reproché à cette restauratrice et à son serveur d’avoir donné à manger à des soldats rebelles un plat jugé non seulement interdit en temps de conflit, mais aussi dangereux, composé de haricots et de fretin, un poisson bon marché.
Sur les images, on voit la victime contrainte de pratiquer publiquement un rapport sexuel avec son serveur, qui n’est autre que l’un des fils de la deuxième femme de son époux. Cette dernière les fouette avec des branchages pendant que le public filme, applaudit et crie.
La femme et le jeune homme ont ensuite été tués à coups de machette, décapités, et leur sang a été bu par plusieurs combattants rebelles. Les deux dépouilles sont restées à l’air libre pendant deux jours avant d’être enterrées.
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