Une tendance en pleine explosion

Le Danemark bat d’ailleurs le nombre de grossesses assistĂ©es par femme. Neuf cliniques se consacrent uniquement Ă  la fĂ©condation in-vitro. La banque du sperme Cyros International, l’une des plus importantes au monde, a vu, elle, une forte augmentation des candidates hĂ©tĂ©rosexuelles et cĂ©libataires. « Environ 50% de nos clientes sont cĂ©libataires et cela devrait monter Ă  70% d’ici 2020 Â», affirme Ole Jutland, le directeur de Cyros International au Guardian. (…)

Mères cĂ©libataires par dĂ©pit de ne pas trouver d’hommes prĂŞts Ă  ĂŞtre pères

Alors que l’âge moyen des couples faisant appel Ă  la fĂ©conditĂ© assistĂ©e est de 33 ans, celui des mères cĂ©libataires qui ont recours Ă  cette technique est de 36 ans. Dans l’ensemble, ces femmes tentent de trouver l’homme idĂ©al qui pourra combler leur dĂ©sir de maternitĂ©, attendent quelques annĂ©es puis se rĂ©signent avant que l’horloge biologique ne sonne la fin de leurs rĂŞves de maternitĂ©. Une sorte de plan B pour ces Danoises qui prĂ©fèrent faire et Ă©lever un enfant seules plutĂ´t que d’imposer leur dĂ©sir Ă  un homme qu’elles ne sentent pas prĂŞt pour la paternitĂ©. (…)

Des enfants plus heureux et plus forts Ă  l’Ă©cole que la moyenne

Qu’advient-il de ces enfants sans père ? Ils semblent parfaitement heureux et performants, si l’on en croit les Ă©tudes scientifiques. Ils seraient mĂŞme plus forts Ă  l’Ă©cole que les enfants de familles traditionnelles ou de divorcĂ©s. « Les Danoises cĂ©libataires par choix sont souvent des mères plus stables que celles qui ont vĂ©cu une sĂ©paration Â», avance Signe Fjord. «InstallĂ©es dans un mode de vie  stable, elles offrent un cadre plus serein et Ă©panouissant», assure celle qui a fait un enfant toute seule.

Communautarisme : des mères cĂ©libataires qui s’entraident et se soutiennent

Avec ce nouveau modèle familial, une importante communautĂ© de mères cĂ©libataires a vu le jour au Danemark. Ces femmes s’entraident et se soutiennent. (…) Le gouvernement juge donc qu’il y a un travail d’Ă©ducation Ă  faire auprès des hommes qui ne se sentent pas prĂŞts Ă  ĂŞtre pères. Mais aussi auprès de ces couples qui pensent que vie professionnelle et vie familiale sont incompatibles.

Source : madame.lefigaro.fr