Parmi les islamistes radicaux qui vont bientôt sortir des prisons françaises, il y en a un qui inquiète au plus haut point.
Son nom, Djamel Beghal, 52 ans condamné à dix ans de prison pour sa participation à un projet d’évasion de Smaïn Ait Ali Belkacem, l’un des organisateurs des attentats de Paris en 1995, Beghal peut sortir en liberté conditionnelle depuis le 5 mars, après une décision de la cour d’appel de Rennes. Il doit en tout cas être libérable au plus tard le 5 août 2018.
Déchu de sa nationalité française, il doit être expulsé vers l’Algérie, selon la condition expresse liée à sa libération.
Djamel Beghal a accepté de regagner son pays natal. Mais, selon Le Figaro , qui rapporte les propos d’un ministre algérien de passage à Paris, « l’Algérie ne veut pas récupérer Djamel Beghal lorsqu’il sortira de prison ». Sans l’accord d’Alger, précise le quotidien, Beghal pourrait se retrouver assigné à résidence dans le centre de la France.
Selon le sociologue Farhad Khosrokhavar, « partout où il est passé, il a laissé une trace ». Il faut dire qu’il a côtoyé voire formé plusieurs générations de djihadistes de l’Hexagone. Il est soupçonné d’être le mentor présumé des frères kouachi et d’Amedy Coulibaly qu’il a fréquenté à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Comme le relate le républicain lorrain, en 2007, un arrêt d’expulsion vers l’Algérie avait déjà été porté à son endroit : la cour européenne des Droits de l’Homme s’y était alors opposée, invoquant alors le fait que Beghal risquerait de subir des « traitements inhumains et dégradants ».
Source : Actu pénitentière
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