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#Eauze đŸ‡«đŸ‡· Un musulman de 51 ans condamnĂ© pour des menaces de mort Ă  un policier et des gendarmes

« Allahu akbar, je vais vous brĂ»ler ! Â»

Au terme d’une procĂ©dure de comparution immĂ©diate, un Eluzate ĂągĂ© de 51 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  six mois de prison pour avoir profĂ©rĂ© des menaces de mort Ă  l’encontre d’un policier municipal et de gendarmes, ainsi que pour avoir violentĂ© sa mĂšre. Deux mois de sursis d’une prĂ©cĂ©dente condamnation pour des faits similaires ont aussi Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©s.

« Si tu approches, je te plante ! Â»

Mardi dernier en matinĂ©e, la police municipale d’Eauze est alertĂ©e par plusieurs habitants inquiets de voir un homme crier et «trafiquer un vĂ©hicule» place de la RĂ©publique, face Ă  la mairie. Le policier municipal dĂ©pĂȘchĂ© sur place constate que l’homme a accrochĂ© un treuil entre son vĂ©hicule et un arbre, «comme pour l’arracher.» Les tĂ©moins sur place lui indiquent avoir entendu l’homme crier «Allah akbar» et qu’il allait «brĂ»ler» la police et les gendarmes. Il essaie d’approcher mais l’Eluzate lui hurle : «Si tu approches, je te plante !» Finalement l’homme repart chez lui, et lĂ , il s’en prend Ă  sa mĂšre, l’empoignant par les cheveux et lui agitant un couteau sous le nez. C’est sa sƓur qui intervient pour mettre fin Ă  cet Ă©pisode de violence. AlertĂ©e, la gendarmerie part Ă  sa recherche. La menace Ă©tant prise au sĂ©rieux, un dispositif est rapidement mis en Ɠuvre dans le centre d’Eauze avec plusieurs patrouilles de la brigade et du Psig de Condom sous les ordres du commandant de compagnie. AprĂšs un peu plus d’une heure de recherches, le furieux est repĂ©rĂ© par les militaires du Psig et interpellĂ© «en douceur». Ce qui n’empĂȘche pas l’homme d’éructer Ă  nouveau, profĂ©rant des menaces, qu’il rĂ©itĂšre en garde-Ă -vue. Pour sa dĂ©fense, l’homme explique se sentir persĂ©cutĂ© par les gendarmes depuis l’ñge de douze ans, Ăąge oĂč ils seraient venus le cueillir alors qu’il ramassait des cerises ! Il confie avoir besoin d’aide et que finalement ses insultes ne sont que des moyens d’appeler au secours. Le tribunal le condamne Ă  six mois de prison, et dĂ©cide de la rĂ©vocation des deux mois d’un sursis.

Source : La Depeche


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