« Allahu akbar, je vais vous brûler ! »
Au terme dâune procĂ©dure de comparution immĂ©diate, un Eluzate ĂągĂ© de 51 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă six mois de prison pour avoir profĂ©rĂ© des menaces de mort Ă lâencontre dâun policier municipal et de gendarmes, ainsi que pour avoir violentĂ© sa mĂšre. Deux mois de sursis dâune prĂ©cĂ©dente condamnation pour des faits similaires ont aussi Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©s.
« Si tu approches, je te plante ! »
Mardi dernier en matinĂ©e, la police municipale dâEauze est alertĂ©e par plusieurs habitants inquiets de voir un homme crier et «trafiquer un vĂ©hicule» place de la RĂ©publique, face Ă la mairie. Le policier municipal dĂ©pĂȘchĂ© sur place constate que lâhomme a accrochĂ© un treuil entre son vĂ©hicule et un arbre, «comme pour lâarracher.» Les tĂ©moins sur place lui indiquent avoir entendu lâhomme crier «Allah akbar» et quâil allait «brĂ»ler» la police et les gendarmes. Il essaie dâapprocher mais lâEluzate lui hurle : «Si tu approches, je te plante !» Finalement lâhomme repart chez lui, et lĂ , il sâen prend Ă sa mĂšre, lâempoignant par les cheveux et lui agitant un couteau sous le nez. Câest sa sĆur qui intervient pour mettre fin Ă cet Ă©pisode de violence. AlertĂ©e, la gendarmerie part Ă sa recherche. La menace Ă©tant prise au sĂ©rieux, un dispositif est rapidement mis en Ćuvre dans le centre dâEauze avec plusieurs patrouilles de la brigade et du Psig de Condom sous les ordres du commandant de compagnie. AprĂšs un peu plus dâune heure de recherches, le furieux est repĂ©rĂ© par les militaires du Psig et interpellĂ© «en douceur». Ce qui nâempĂȘche pas lâhomme dâĂ©ructer Ă nouveau, profĂ©rant des menaces, quâil rĂ©itĂšre en garde-Ă -vue. Pour sa dĂ©fense, lâhomme explique se sentir persĂ©cutĂ© par les gendarmes depuis lâĂąge de douze ans, Ăąge oĂč ils seraient venus le cueillir alors quâil ramassait des cerises ! Il confie avoir besoin dâaide et que finalement ses insultes ne sont que des moyens dâappeler au secours. Le tribunal le condamne Ă six mois de prison, et dĂ©cide de la rĂ©vocation des deux mois dâun sursis.
Source : La Depeche
En savoir plus sur Notre Quotidien
Subscribe to get the latest posts sent to your email.