Ce lundi, Cédric Mahieu est jugé par la cour d’assises de Haute-Savoie pour avoir étouffé sa fille de 3 ans. Une vengeance qui avait pour but de faire souffrir la mère, qui l’avait quitté après onze années de relation.
Le 23 mai 2016, le corps sans vie de Léa, 3 ans, morte étouffée, est découvert au domicile de Cédric Mahieu, 38 ans, à Margencel (Haute-Savoie). Ce père, qui avait la garde de sa fille au moment des faits, s’était juré de « pourrir la vie » de son ex-épouse, Blandine Guilloux, 29 ans.
« Champagne ! Sois la plus malheureuse possible. Je ne regrette rien. »
L’homme, en fuite après le meurtre, n’avait pas hésité à envoyer à son ex-femme une lettre pleine de haine : « Salut Blandine. Je suis très heureux aujourd’hui. Tu as dû apprendre la bonne nouvelle. Je t’avais dit de ne jamais toucher à Léa. Mais tu n’as pas voulu m’écouter. Dommage, tu ne lui as pas dit au revoir. Tu as voulu une nouvelle vie. Maintenant, tu peux la refaire sans Léa. Aujourd’hui, ça doit être dur d’aller dans la chambre de Léa en te disant que tu ne la verras plus jamais. Je ne te souhaite pas une bonne fête des mères puisque tu ne l’es plus. Comme je suis heureux de voir que tu vas pleurer tous les jours la mort de ta fille. Tu m’as forcé à faire ça. Je t’avais dit de ne jamais me séparer de ma fille. J’espère que tu vas bien souffrir avec la mort de ta fille. Champagne ! Sois la plus malheureuse possible. Je ne regrette rien. Content de t’avoir fait vivre un enfer ».
Après 11 ans de vie commune, Blandine avait demandé le divorce, Cédric Mahieu étant devenu alcoolique. Il menaçait et harcelait son ex-épouse. Cette dernière avait alors demandé la garde exclusive de sa fille.
Source : Le Parisien
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