Le nombre et la proportion de détenus d’origine étrangère dans les prisons suisses ont fortement augmenté ces dernières années. De nouveaux chiffres montrent que près de 80% de tous les prisonniers du pays sont des étrangers.
La semaine dernière, la Suisse a publié des statistiques officielles montrant que le nombre de prisonniers dans l’État alpin a augmenté de 50% entre 1988 et 2017, rapporte Radio Télévision Suisse.
Entre 1988 et 2017, 24% en moyenne des prisonniers étaient des citoyens suisses, 31% des migrants installés dans le pays et 45% des étrangers sans lien avec la Suisse.
Les nouvelles statistiques montrent qu’entre 2007 et 2017, la proportion de détenus de nationalité suisse est de 20%, 28% sont des migrants installés dans le pays et les 52% restants sont des étrangers sans lien de parenté avec le pays.
Alors que d’autres pays européens ont des difficultés à procéder à des expulsions, la Suisse a montré que c’était possible. En 2017, plus de 1 000 criminels migrants ont été expulsés vers leur pays d’origine.
Dans plusieurs pays européens, il est noté que les migrants sont surreprésentés dans la criminalité. En Allemagne, il a été noté en 2017 que près de la moitié des suspects de crimes dans la capitale étaient d’origine étrangère.
Dans le tableau ci-dessous, Berliner Morgenpost a compilé un certain nombre de statistiques officielles sur la criminalité de 2016 à Berlin concernant, entre autres, les vols et le trafic de drogue, pour lesquels les étrangers sont surreprésentés en tant que suspects des crimes.
Vol à la tire – 90,7%
Négociation d’héroïne – 84,9%
Vol de voiture – 79,60%
Vol d’autres véhicules – 73,10%
Traite de cannabis – 62,5%
Fraude – 58.90%
Contrefaçon – 58.30%
Blanchiment d’argent – 54.90%
Vol à l’étalage – 54.30%
Traitement des biens volés – 53.90%
Cambriolage domestique – 52,2%
En Autriche, les migrants sont également fortement surreprésentés dans les statistiques sur la criminalité. L’année dernière, l’Autrichienne Kronen Zeitung a présenté des chiffres de 2018 montrant que, dans la capitale viennoise, plus de la moitié des suspects étaient d’origine étrangère.
Plus tôt, nous avons publié les chiffres allemands, qui montrent la même tendance.
Source : Voice of Europe
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