Presqu’un an après les attentats du 13 novembre, un traitement pour soigner les traumatismes psychologiques des victimes d’attentat serait sur le point d’être trouvé par des médecins.
Depuis décembre 2015, des médecins de quinze hôpitaux différents travaillent sur un programme lancé par l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris, visant à atténuer les conséquences psychiques d’un attentat, comme les troubles du sommeil ou la dépression.
Cette technique présente une nouveauté: l’utilisation du Propranolol, qui est à la base un médicament pour la migraine. Cependant, ce dernier aurait une réelle efficacité uniquement s’il vient en complément d’une psychothérapie.
« C’est l’association du traitement médicamenteux et la psychothérapie qui permet de diminuer la charge émotionnelle du souvenir », affirme le professeur Bruno Millet, aux commandes de l’étude.
Pour réellement prendre fin, le programme a encore besoin d’être testé. 400 volontaires peuvent encore être accueillies gratuitement, a assuré le professeur Bruno Millet.
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