Vendredi dernier, le gouvernement autrichien a annoncé qu’il appelait « l’islam politique » une répression de ce qu’il a appelé « l’islam turc ».
Sebastian Kurz, chancelier d’Autriche, a déclaré que le pays ne tolérerait plus l’existence de « sociétés parallèles, d’islam politique et de radicalisation ».
Le président turc Erdogan a réagi aux plans politiques de l’Autriche, critiquant les forts mouvements anti-islamistes et menaçant une guerre religieuse entre l’islam et le christianisme.
“They said they will kick our faith brothers out of Austria (…) do you think we’ll do nothing in response? That’s mean, we’ll have to take action.”
« Ils ont dit qu’ils allaient expulser nos frères de foi d’Autriche (…) vous croyez qu’on ne va rien faire en réponse ? C’est méchant, nous allons devoir réagir. »
Le discours d’Erdogan intervient à la veille des élections présidentielles et législatives du 24 juin et ce qui risque d’être exagéré par le désir de rassembler et de dynamiser ses partisans, mais ses paroles ne doivent pas être prises à la légère.
Dès le 16 mars 2017, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Çavuşoğlu, a prédit dans un rassemblement pro-Erdogan dans la ville d’Antalya que « les guerres de religion se produiront bientôt en Europe ».
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