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#Espagne 🇪🇸 Anatomie d’un coup d’Etat gauchiste

La semaine dernière, le gouvernement espagnol est passĂ© du centre droit Ă  l’extrĂŞme gauche sans qu’un seul vote de ses citoyens soit lancĂ©.

Une nuit, vous ĂŞtes allĂ©s au lit avec un gouvernement Ă©lu composĂ© du prĂ©sident Mariano Rajoy (Partido Popular, centre-droit) alliĂ© Ă  Albert Rivera (Parti Ciudadanos, centre), et le lendemain vous vous ĂŞtes rĂ©veillĂ© dans un pays dirigĂ© par :

Pedro Sanchez, leader du PSOE, Parti Socialiste des Travailleurs d’Espagne. Un homme qui a Ă©tĂ© Ă©vincĂ© par son propre parti en 2015 et qui a abandonnĂ© son siège en tant que membre du Congrès en 2016. Un homme qui a jurĂ© de poursuivre la politique de gauche du prĂ©sident Zapatero.

Tout cela s’est produit Ă  une vitesse vertigineuse alors que le leader de Ciudadanos, Rivera, a retirĂ© son soutien Ă  Rajoy il y a trois semaines en raison du dĂ©bat sur les sĂ©paratistes catalans et les scandales de corruption du PP. Cela a suffi Ă  l’opportuniste Sanchez pour proposer un vote de non confiance envers Rajoy.

Cette motion a Ă©tĂ© menĂ©e avec succès par ce chef de parti non-membre du Congrès qui avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rejetĂ© et qui s’est alliĂ© avec les partis politiques suivants:

Podemos Unidos – ExtrĂŞme gauche, essentiellement communiste, initialement financĂ© par le Venezuela de Maduro,
PDeCAT – Parti catalan sĂ©paratiste de Puigdemont,
Bildu – Bras politique d’extrĂŞme gauche du groupe terroriste basque ETA,
ERC – Parti rĂ©publicain anti-monarchie d’extrĂŞme gauche de Catalogne
PNV – La fĂŞte basque sĂ©paratiste,
Compromìs – La fĂŞte de l’extrĂŞme gauche de Valence
Nueva Canarias – Le parti sĂ©paratiste de gauche des Ă®les Canaries

En rĂ©sumĂ©, l’Espagne doit maintenant faire face Ă  au moins un an et demi de pouvoir sĂ©paratiste d’extrĂŞme gauche, jusqu’aux prochaines Ă©lections gĂ©nĂ©rales qui devraient avoir lieu d’ici la fin de 2019. DĂ©jĂ , chacun de ces partis politiques balkanisĂ©s a commencĂ© Ă  demander leur livre de chair :

PDeCAT a dĂ©jĂ  demandĂ© la libĂ©ration de leurs «prisonniers politiques» qui ont enfreint toutes les lois dans un rĂ©fĂ©rendum illĂ©gal et illĂ©gal sur l’indĂ©pendance. Bildu (ETA) a dĂ©jĂ  demandĂ© que leurs prisonniers terroristes soient transfĂ©rĂ©s dans des prisons plus proches de leurs villes d’origine.

Podemos Unidos, le plus grand «allié» de ce Coup d’État surrĂ©aliste, exige que Sanchez leur confie des ministères entiers et que, si cela se produit, c’est lĂ  que l’Ă©conomie, la Constitution et le tissu social espagnols pourraient le plus souffrir. Il y a des rumeurs crĂ©dibles selon lesquelles Podemos n’a pas Ă©tĂ© financĂ© seulement par Maduro au Venezuela, qui a fĂ©licitĂ© avec joie le nouveau gouvernement, mais qui a Ă©galement Ă©tĂ© financĂ© par le gouvernement iranien.

Quoi qu’il en soit, attendez-vous Ă  ce que l’Espagne devienne, au cours de la prochaine annĂ©e et demie, un gouvernement très instable et fracturĂ©, en proie Ă  la concurrence des pays les plus Ă©loignĂ©s, les plus divisĂ©s, les plus extrĂ©mistes sur les droits des terroristes, fĂ©ministes, transgenres, et absolument doux sur l’immigration.

On ne peut qu’espĂ©rer que ces 18 mois puissent servir de vaccin contre les politiques pro-UE d’extrĂŞme gauche qui domineront la politique espagnole maintenant.

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