Les accusations des Démocrates selon lesquelles l’Amérique est raciste de façon endémique deviennent de plus en plus fréquentes et stridentes. Lors d’un dernier débat [élections présidentielles 2020], Pete Buttigieg a annoncé que le «racisme systémique» serait «avec nous», quel que soit le candidat qui remporterait la présidence. Beto O’Rourke a affirmé que le racisme en Amérique est «fondamental» et que les personnes de couleur étaient sous la «menace mortelle» du «suprémaciste blanc à la Maison Blanche»; Julián Castro a dénoncé la menace croissante de «suprématie blanche»; et Cory Booker a appelé à «attaquer le racisme systémique», en particulier dans le système de la justice pénale «à préjugés raciaux».
Dans le même temps, les causes possibles des disparités raciales ont été ramenées à une seule: ce même racisme. Au cours du débat de ce mois-ci, Joe Biden a tenté de suggérer que certains parents pauvres devraient bénéficier d’instructions relatives aux pratiques optimales en matière d’éducation des enfants: «Nous devrions faire venir des travailleurs sociaux dans les maisons des parents pour les aider à gérer l’éducation de leurs enfants. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas aider, ils ne peuvent pas, ils ne savent pas trop quoi faire », a-t-il déclaré. Biden invoquait l’une des principales initiatives anti-pauvreté de l’administration Obama. Les programmes de visites à domicile qui associent infirmières et autres travailleurs des services sociaux avec des femmes enceintes et de nouvelles mères pour leur enseigner les compétences parentales. Les activistes progressistes ont réclamé et gagné des centaines de millions de dollars, issus de fonds fédéraux pour de tels programmes, mais les experts ont dénoncé la « réponse horriblement raciste » de Biden, comme le dit The Intercept , et lui ont demandé de se retirer de la primaire présidentielle à cause de cela. Buttigieg a senti que la déclaration de Biden était « bien intentionnée » mais « mauvaise », car elle ignorait le fait que « l’inégalité raciale » dans ce pays avait été « mise en place volontairement ».
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Pourtant, les parties clés du récit intersectionnel ne naissent pas des données. C’est maintenant un trope standard, implémenté dans les grilles de lecture des étudiants de première année à travers les œuvres de Ta-Nehesi Coates et d’autres: que les Blancs représentent une menace grave, sinon mortelle, pour les Noirs. Cela a peut-être déjà été vrai, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Ce mois-ci seulement, le Bureau of Justice Statistics a publié son enquête 2018 sur la victimisation criminelle. Selon l’étude, 593 598 personnes, victimes de violences interraciales (à l’exclusion des homicides) entre Blancs et Noirs ont été enregistrées l’année dernière, comprenant des attaques de Blanc sur Noir et de Noir sur Blanc. Les Noirs ont commis 537 204 de ces crimes interraciaux, soit 90%, et les Blancs, 56 394, soit moins de 10%.
Ce rapport devient de plus en plus asymétrique, malgré l’affirmation de Démocrates évoquant la violence blanche inspirée par Trump. En 2012-13, les Noirs ont commis 85% de toutes les victimisations interraciales entre Noirs et Blancs; les Blancs étaient engagés en tant qu’auteurs à 15%. De 2015 à 2018, le nombre total de victimes blanches et l’incidence de la victimisation blanche ont également augmenté.
ity Journal via fdesouche
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