Les mesures fiscales prévues dans le prochain projet de loi de finances devraient alourdir de 7,6 centimes par litre les taxes sur le diesel, et ce rien que pour l’année 2018. La fiscalité de l’essence va également être revue à la hausse.
Le gouvernement vient de confirmer une hausse de 10% de la taxe sur le diesel. C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron que le premier ministre Édouard Philippe avait érigé en priorité lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale, en juillet dernier. «Je vous le confirme. C’est la volonté d’avoir une convergence entre l’essence et le diesel», a affirmé sur RMC et BFMTV Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, interrogé sur une information des Échos.
Citant une source gouvernementale, le quotidien affirmait que les mesures fiscales prévues dans le prochain projet de loi de finances devraient alourdir de 7,6 centimes par litre les taxes sur le diesel, et ce pour la seule année 2018. Des chiffres confirmés par le porte-parole du gouvernement. «Quant à une hausse de 3,9 centimes sur l’essence également évoquée par le journal, «on est dans ces eaux-là, je ne vais pas vous dire que vous vous trompez», a-t-il dit.
Sur un prix à la pompe «d’environ 1,18 euro, les taxes s’élèvent déjà à plus de 70 centimes, c’est donc une augmentation de 10% qui s’annonce», précise Les Échos, en ajoutant que «cette hausse devrait entièrement absorber la baisse du prix du pétrole constatée ces derniers mois», de l’ordre de 8 centimes entre le 1er janvier et le 1er septembre.» [NOTE de Suavelos : donc, on devrait payer moins parce que le prix du baril baisse au moyen-orient, mais on va payer la même chose et c’est l’état qui se met la différence dans les poches. Génial, non ?]
Le gazole est de loin le premier carburant vendu en France – environ 80% des volumes – où il a bénéficié pendant longtemps de nombreux avantages fiscaux, mais un rééquilibrage a été entamé depuis 2015. Peu avant la rentrée, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot avait indiqué que la convergence entre les fiscalités du diesel et de l’essence devrait se faire «d’ici trois ou quatre ans.» «Je présenterai un dispositif complet», avec «un certain nombre d’aides» pour encourager les propriétaires de diesel à changer de véhicule», avait-il souligné.
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