Une migrante érythréenne candidate à l’asile et interpellée en France en provenance d’Espagne a été expulsée vers son pays, a indiqué ce mercredi la préfecture des Pyrénées-Orientales, une décision qui a soulevé l’indignation de la Cimade.
«Il s’agit de la première expulsion par la France vers l’Erythrée, pays où règne l’une des dictature les plus violentes du monde», a déploré l’ONG de défense des droits des migrants et réfugiés dans un communiqué.
«Le préfet des Pyrénées-Orientales a procédé à l’éloignement» de cette femme, renvoyée dans son pays, «en application des décisions de justice prononcées à son encontre», a indiqué la préfecture dans un communiqué. La femme était en possession d’un «titre de séjour contrefait» lors de son interpellation dans un car en provenance d’Espagne, précise le communiqué. Placée au centre de rétention administrative de Toulouse le 8 mai, la ressortissante érythréenne a saisi le tribunal administratif en vue d’annuler la décision l’obligeant à quitter le territoire français, puis déposé une demande d’asile, selon la même source. Ces deux requêtes ont été rejetées, respectivement par le tribunal administratif et par l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), a ajouté la préfecture.
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