Par ailleurs, aucune de ces sept mosquées n’a rouvert, alors même que la loi SILT prévoit que cette mesure de fermeture administrative « ne peut excéder six mois ». « Dans les faits, aucune n’a pu le faire, sous l’effet de pressions, de local retiré », déplore Sihem Zine, fondatrice d’ADM. Son association, qui a accompagné de nombreuses personnes visées par l’application de l’état d’urgence, après les attentats du Bataclan et de Saint-Denis, en tire argument pour dénoncer une « politique sécuritaire qui confond musulmans et terroristes » et qui, au motif de lutter contre le terrorisme, aboutit à criminaliser un type de pratiques religieuses et à infliger une « punition collective » à une communauté religieuse.
Source :Â Le Monde
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