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Une fille au pair raconte son exploitation par les Camerounais et les Pakistanais à Manchester

5 semaines d’enfer pendant lesquels Hélène va découvrir le vivre ensemble en Angleterre, en tant que fille au pair. Elle les confie dans cette vidéo youtube qui a déjà fait 116 000 vues.

Dès le début chez les Camerounais, elle découvre un logement extrêmement sale, le frigo toujours vide et une salle de bain pour 8 personnes avec une douche qui ne fonctionne pas. L’eau du robinet finira par la rendre malade.

« Je travaillais jour et nuit »

La mère de famille va utiliser ses scrupules de blanche pour la culpabiliser et la mettre de plus en plus sous son emprise dans le but de la réduire petit à petit en esclavage.

« Je dormais dans le canapé, il faisait froid, c’était hyper sale, le quartier craignait un truc de malade. »

Les enfants de la Camerounaise se nourrissaient de Mc Do, de KFC « de choses comme ça » dans des repas en cachette où elle n’était pas conviée. Ils mangeaient dehors ou sortaient pour ne pas partager leur repas avec elle. Elle ne pouvait se servir que dans le frigo, où il n’y avait que « 4 yaourts et 3 bananes », et qu’elle s’est finalement retrouvée à remplir elle-même avec ses maigres ressources, puisqu’elle n’était pas rémunérée. Et quand elle demande à être payée, la mère s’énerve et lui explique que ses enfants vont mourir de faim si elle la paie.

« Je n’arrivais plus à sourire »

« Mentalement, j’étais vraiment devenue une esclave, je travaillais pour elle »

« La chère mère de famille faisait venir des gens différents tous les jours pour me lancer des sorts, pour me dire que j’irai en enfer, que c’était pas bien ce que je faisais, que j’allais détruire sa famille, et la dernière qui est venue, elle est arrivée avec une poupée vaudou, et elle lui a planté une aiguille dans le cœur en me disant que je brûlerai en enfer. »

Elle a finalement réussi à s’enfuir sans être payée… pour se retrouver dans une famille de Pakistanais !

Avec les critères de la vie parmi les Camerounais, tout devient idéal, même la vie chez les Pakistanais

Au début, tout allait bien. Avec les critères de la vie parmi les Camerounais, tout devient idéal, même la vie chez les Pakistanais ! La maison n’était pas sale, le frigo était rempli, la douche fonctionnait, c’était le rêve à côté de l’enfer vaudou qu’elle venait d’expérimenter.

Mais petit à petit, elle va se faire harceler sexuellement par le père de famille, qui la bombardait des textos déplacés tels que « J’aimerais vraiment qu’on soit saouls ensemble » ou des images bizarres révélant qu’il fouille dans ses affaires puis évoquant sa vulve et le coït.

« Tu sais très bien ce que je veux de toi »

Pendant une nuit, le harcèlement s’intensifie : « viens dormir avec moi ». Elle était « en panique totale » jusqu’à ce qu’elle entende « une voix de gros renoi » dans la maison : le père de famille avait invité son ami, tout en prétendant qu’il s’agissait d’une amie divorcée.

« Ce qui l’excitait, c’est que j’avais peur de lui »

« Ils profitent de nous parce qu’ils savent qu’on n’a pas d’argent, ils savent qu’on connaît personne là-bas, qu’on n’a pas de véhicule, qu’on sait pas parler Anglais, c’est trop simple pour eux de profiter de nous. »

Elle conclut avec humour « Donc oui la meuf elle va en Angleterre elle fait les Camerounais, les Indiens, mais pas les vrais Anglais. »

https://www.youtube.com/watch?v=r5co2g2P-PU&feature=youtu.be

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