Un exemple à Froyennes, sur l’autoroute E42, à hauteur de Tournai et en direction de Lille : à la mi-juin, une équipe de policiers a été encerclée par une quinzaine de migrants, visiblement bien décidés à intercepter un semi-remorque pour gagner l’Angleterre.
Les deux policiers en patrouille sont intervenus pour les empêcher d’aller plus loin, mais ils n’ont pu aller bien loin dans leur projet. « Ils ont été obligés de faire face à une dizaine d’hommes équipes de barres de fer et de couteaux qui ont tenté de les encercler », précise un membre de la police fédérale. « Les migrants ne se laissent plus faire. »
Pour s’extraire de cette situation, les policiers ont été obligés de tirer un coup de semonce. Le responsable de cette équipe d’intervention, du poste de circulation de Péruwelz, a même estimé que ses membres « se sont retrouvés seuls, face à une situation imprévue et critique, en présence de personnes aguerries aux techniques paramilitaires ».
« À Péruwelz », signale un policier, « les effectifs sont à 50 %. Lorsque tout va bien, il y a trois équipes d’intervention pour toute la province de Hainaut. Mais c’est très rare. On tourne plutôt à deux équipes. Or, les consignes sont claires, on ne peut plus intervenir à une seule équipe sur les parkings tant la situation est devenue dangereuse. Vous imaginez que vous allez vous trouver à Péruwelz à proximité de la France, pendant que l’autre équipe se trouve à Fleurus ? C’est impossible de l’attendre et de maintenir une situation risquée sous contrôle. Résultat, nous sommes obligés de nous retirer pour ne pas prendre de risques inutiles.
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