Le mode de vie austère du Mahatma est aujourd’hui bien ancré dans l’imaginaire collectif de l’Inde comme du reste du monde. Il s’agissait pourtant d’une suprême supercherie politique. Son prétendu dénuement n’était qu’un mythe, fruit d’une grande opération de communication. On se souvient, d’ailleurs, de la célèbre remarque de l’un de ses assistants : « Il faut beaucoup d’argent pour maintenir Gandhi dans la pauvreté. »
Il a toujours été pratiquement impossible de toucher à son image. Quand on a appris qu’il « autorisait » des adolescentes de son ashram à dormir nues avec lui (et des milliers d’entre elles se disputaient ce privilège), on nous a expliqué qu’il s’agissait d’une façon de « mettre son vœu de chasteté à l’épreuve ».
On sait également qu’au nom de sa cause, il devait endurer nu les massages que lui faisaient subir ces mêmes filles pendant une heure chaque jour. Elles lui administraient également un lavement d’eau salée quotidien.
Selon ses proches collaborateurs, il était extrêmement difficile de travailler avec lui. Il dictait les moindres mouvements de ses adeptes, y compris ce qu’ils devaient manger et à quel moment. Le mot « compromis » ne figurait pas dans son dictionnaire. En 1920, lors d’un congrès national indien, il a déclaré : « À partir du moment où vous me choisissez comme leader, vous devez accepter la dictature et la discipline de la loi martiale. »
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