Le 9 dĂ©cembre 2017, une synagogue de la communautĂ© juive de Göteborg a Ă©tĂ© attaquĂ©e par une dizaine d’hommes qui ont lancĂ© des bombes incendiaires sur la synagogue et sur des voitures garĂ©es Ă l’extĂ©rieur.
Ă€ l’aide de sĂ©quences de surveillance, de constatations sur les lieux du crime et d’analyses du trafic mobile des suspects, les procureurs ont pu obtenir une condamnation pour trois d’entre eux – deux Palestiniens et un Syrien, au tribunal de district.
Deux d’entre eux avaient leur résidence permanente en Suède, tandis que la demande d’asile du troisième homme avait été refusée.
Le tribunal de district a estimĂ© que l’attaque Ă©tait un crime de haine et a condamnĂ© les hommes Ă la prison. Le Palestinien qui s’Ă©tait vu refuser l’asile a Ă©galement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă l’expulsion.
Le tribunal a noté dans son jugement que l’homme «s’était rendu coupable de menaces illégales aggravées ayant pour motif de violer des membres de la communauté juive».
MalgrĂ© cela, la Cour suprĂŞme a par la suite suspendu la dĂ©cision du tribunal de district d’expulser le Palestinien. Le tribunal affirme que l’homme ne serait pas en sĂ©curitĂ© en Palestine «compte tenu de l’intĂ©rĂŞt Ă©ventuel d’IsraĂ«l en la matière et de la situation incertaine tant au passage des frontières vers Gaza et la Cisjordanie que sur les territoires eux-mĂŞmes, ĂŞtre une raison de craindre que les droits de l’homme fondamentaux de la personne ne soient pas protĂ©gĂ©s s’il Ă©tait expulsĂ© en Palestine.
Lorsque la Cour suprême met fin à la décision du tribunal de district, elle envoie un signal très regrettable à des milliers de demandeurs d’asile qui ont vu leur demande rejetée et enterrée.
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