Des chercheurs tentent de comprendre pourquoi en Europe, en Asie et en Afrique, la diversité génétique des hommes s’est brutalement effondrée il y a 7000 ans. Alors que la diversité des lignées maternelles, caractérisées par l’ADN mitochondrial, restait stable.
Alors que la population néolithique croissait et prospérait, très peu d’hommes sont passés à la postérité biologique. « Pour 17 femmes qui se sont reproduites à l’époque, un homme seulement a réussi à transmettre son ADN » a même calculé Monika Karmin, de l’université de Tartu (Estonie), en 2015.
Lors des guerres claniques, des lignées entières de chromosomes Y se seraient éteintes, les hommes étant exterminés ou réduits en esclavage, tandis que les femmes étaient sans doute épargnées et assimilées par le groupe vainqueur pour participer à la reproduction.
Extraits du N°857 de Sciences & Avenir (Juillet 2018)
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