Un autre agent glisse qu’« au GPSR (NDLR : les agents de sécurité de la RATP) par exemple, certains membres refusent de travailler avec les collègues femmes ». C’est encore John, contrôleur, qui affirme qu’« il y a quelques années, un collègue avait refusé de rencontrer la responsable des ressources humaines parce que c’était une femme. Mais nous sommes sortis de cela aujourd’hui », assure-t-il, avant d’ajouter, un peu nonchalamment : « Bon, il y a bien des collègues qui nous serrent la main de la main gauche parce que nous sommes des mécréants. Mais ce n’est pas grave. Si on ne prête pas attention, ça ne se voit pas. »
« On est parfois obligé de fermer les yeux, reconnaît un cadre. Les véhicules doivent tourner, au risque d’avoir des pénalités. Alors on tolère certaines choses. » « Mais il ne faut pas dramatiser, soupire un autre. La RATP est le premier employeur en Ile-de-France. Les mutations sociologiques qu’elle connaît sont à l’image de l’Ile-de-France ».
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